Les échecs, c’est de l’art
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Les échecs, c’est de l’art
Rois, reines, cavaliers, il maîtrise le maniement des pièces du jeu d’échecs comme personne. Sa passion, il la transmet aujourd’hui aux jeunes Saint-Pierrois. Rencontre avec un professeur pas comme les autres.
Le virus, Fabrice Doulouma l’a attrapé très tôt. “J’ai appris à jouer quand j’étais au collège Paul Hermann”. Depuis une vingtaine d’années, le jeu de stratégie n’a plus de secret pour lui. Outre l’aspect tactique, il faut être calme pour jouer aux échecs. Pas de problème : l’animateur est d’un naturel serein. Depuis un an, les enfants de trois écoles de Saint -Pierre bénéficient d’une heure de cours par semaine. “Ils développent leurs sens de l’observation. Ils sont obligés de comprendre ce que fait l’autre”, affirme ce père de deux “ti coqs” comme il dit. Apprendre en s’amusant est le maître mot de cet intervenant. Pour lui, les élèves oublient leurs difficultés scolaires pendant cette heure : “Ils sont vraiment heureux de venir, ils m’appellent par mon prénom et m’aident à porter le matériel.” Son statut de “marmay la kour” lui donne une certaine légitimité auprès de ces élèves.
Mais Fabrice Doulouma n’enseigne pas uniquement aux petits. Son art, il le transmet également aux adultes qui viennent à la médiathèque de Saint-Pierre. L’animateur a aussi une autre passion : la musique. Un loisir qui semble aux antipodes du jeu qu’il pratique. Pas pour lui : “Les échecs, c’est comme la musique. Il y a des milliers de possibilités”. Le jeune homme aurait pu, pourtant, choisir une autre voie. Après avoir obtenu son bac au lycée de Terre-Sainte, le jeune homme décide de se rendre à l’Université de Saint-Denis. “Je me suis inscrit en Histoire, mais je voulais travailler rapidement”, avoue-t-il en souriant. Un choix de carrière qu’il ne semble absolument pas regretter. Malgré son investissement pour faire connaître ce jeu, aucune structure n’existe encore à ce jour. “Il y a bien des lieux pour pratiquer le foot ou le judo. Alors pourquoi pas pour les échecs ?”. Pour remédier à cela, l’intervenant a prévu d’ouvrir une structure dès les vacances prochaines. “Il ne manque plus que le lieu”, déplore l’ancien champion d’échecs par équipes
Fabienne Fontaine
A lire dans le Journal de l'Ile du 15 juin 2010 ou sur CLICANOO .
Le virus, Fabrice Doulouma l’a attrapé très tôt. “J’ai appris à jouer quand j’étais au collège Paul Hermann”. Depuis une vingtaine d’années, le jeu de stratégie n’a plus de secret pour lui. Outre l’aspect tactique, il faut être calme pour jouer aux échecs. Pas de problème : l’animateur est d’un naturel serein. Depuis un an, les enfants de trois écoles de Saint -Pierre bénéficient d’une heure de cours par semaine. “Ils développent leurs sens de l’observation. Ils sont obligés de comprendre ce que fait l’autre”, affirme ce père de deux “ti coqs” comme il dit. Apprendre en s’amusant est le maître mot de cet intervenant. Pour lui, les élèves oublient leurs difficultés scolaires pendant cette heure : “Ils sont vraiment heureux de venir, ils m’appellent par mon prénom et m’aident à porter le matériel.” Son statut de “marmay la kour” lui donne une certaine légitimité auprès de ces élèves.
Mais Fabrice Doulouma n’enseigne pas uniquement aux petits. Son art, il le transmet également aux adultes qui viennent à la médiathèque de Saint-Pierre. L’animateur a aussi une autre passion : la musique. Un loisir qui semble aux antipodes du jeu qu’il pratique. Pas pour lui : “Les échecs, c’est comme la musique. Il y a des milliers de possibilités”. Le jeune homme aurait pu, pourtant, choisir une autre voie. Après avoir obtenu son bac au lycée de Terre-Sainte, le jeune homme décide de se rendre à l’Université de Saint-Denis. “Je me suis inscrit en Histoire, mais je voulais travailler rapidement”, avoue-t-il en souriant. Un choix de carrière qu’il ne semble absolument pas regretter. Malgré son investissement pour faire connaître ce jeu, aucune structure n’existe encore à ce jour. “Il y a bien des lieux pour pratiquer le foot ou le judo. Alors pourquoi pas pour les échecs ?”. Pour remédier à cela, l’intervenant a prévu d’ouvrir une structure dès les vacances prochaines. “Il ne manque plus que le lieu”, déplore l’ancien champion d’échecs par équipes
Fabienne Fontaine
A lire dans le Journal de l'Ile du 15 juin 2010 ou sur CLICANOO .
Thierry- Messages : 296
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Les échecs, c’est de l’art
Fabrice Doulouma dit : "aucune structure n’existe encore à ce jour".
Il y a 7 clubs d'échecs à La Réunion : Saint-Denis, Etang Salé, l'Hermitage les Hauts, Saint-Paul, Le Tampon et depuis cette année Les Avirons et Saint-Benoit ... mais il n'y en a pas à Saint-Pierre !
Plus d'infos sur : http://www.liguereunionechecs.com/
Il y a 7 clubs d'échecs à La Réunion : Saint-Denis, Etang Salé, l'Hermitage les Hauts, Saint-Paul, Le Tampon et depuis cette année Les Avirons et Saint-Benoit ... mais il n'y en a pas à Saint-Pierre !
Plus d'infos sur : http://www.liguereunionechecs.com/
Thierry- Messages : 296
Date d'inscription : 14/03/2008
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